L O U     R E E D

LEÇON DE LOU !

Paris, l'Olympia, samedi 13 mai 2000

Sacré salle de concert que l'Olympia, un chef d'œuvre de l'acoustique. La dernière fois que j'étais passé par-là, c'était pour la réunion du Velvet Underground, deux dernières soirées inoubliables, le 15 et le 16 juin 1993...

20h30 : La salle est comble, sans un mot et un sourire en coin, Lou Reed débarque avec son groupe. À la guitare heavy : Mike Rathke, basse métallique et archet : Fernando Saunders, batterie endiablée : Tony "Thunder" Smith. Lou empoigne une guitare et attaque avec "Paranoïa Key of E" et la quasi intégrale de "Ecstasy", son royal dernier album. Le titre du disque en est aussi une chanson, bien triste, qu'il accompagne de coups sur son cœur... Il ne se fera pas que des amis avec l'excellente chanson : "Future Farmers of America, je peux vous foutre mon poing dans la gueule...".


Au Grimaldi Forum de Monaco, dans l'espace Ravel un été événement vers la direction planète Andy WARHOL ! Du 18 juillet au 31 août des films, performances, concerts exceptionnels en hommage au maître Andy, dont en concerts deux ex "Velvet Underground" en ballade sur leurs classiques :
LOU REED GROUP le vendredi 11 juillet à 21 h
JOHN CALE GROUP le jeudi 24 JUILLET à 22 h 30 (renseignements : 00 377 99 99 30 00 )

Le concert continue, sans OGM, mais avec un clin d'œil à la storia d'Andy Warhol : "Small Town", on est bien à New York : "Romeo and Juliet", "Dirty Blvd". Apparaît "Set the Twilight reeling" sans le boîtier bleu du Cd, mais gagne en punch live... Mike Rathke part souvent en duel avec Lou Reed dans des riffs de guitares ravageurs et fantastiques, l'improvisation est au rendez-vous. Lou change souvent de guitare électrique, c'est un homme de goût. Devant la scène, c'est la liesse, sur le balcon, très bonne ambiance, la foule est tout autant éclectique, des très jeunes, à leurs parents, voir grands-parents ! On en aura pour quasiment trois heures de marathon électrique démentiel... Ils reviennent heureux de l'accueil du public, attaquent l'éternel " Sweet Jane", mais là, version artillerie lourde ! " ... Mais celui qui a un cœur, on ne lui brisera pas, celui qui joue un rôle, on ne le sifflera pas, douce Jane, douce Jane "... Tiens, une nouvelle chanson inédite nous est proposée, "It's wrong...". Inespéré, c'est un final de choix avec : "Vicious" version speed, et une magnifique envolée avec "Perfect day". Lou Reed et ses trois musiciens réapparaissent sous un déluge de cris, d'applaudissements...

Il brandit ses bras au public, sourit, s'incline, et part nonchalamment pour Edinburgh, Londres... Eté 2000, au Jazz festival de NICE, ils ont électrifié le jardin de Cimiez à Nice, mais juste 1h30, moitié moins qu'à Paris… Toujours un bon moment avec ce son de Lou !

J L

www.loureed.org

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"Perfect Night live in London"

(Reprise records - Warner C.)

Chez les professionnels de la presse, il est devenu commun de dire des conneries pour cracher sur tel ou tel artiste, survivant des 60's... Lou Reed y est un abonné, et pour ce CD les communs commentaires sont du genre : "Pourquoi un nouveau disque en public, ce n'est plus le Velvet Underground, Lou est fatigué, encore lui, bla, bla, bla..." .





Sur cette galette laser Lou Reed nous ballade avec son trio d'enfer : du Velvet à "Transformer" : "Perfect day" et un "Vicious" d'anthologie. Plus "Coney Island Baby", "New Sensations", "Dirty Blvd", du rap funk avec l'inédit "Original Wrapper" : tous des chefs-d'œuvre ! Quinze chansons qui n'ont rien à voir avec un "best of live bidon", mais toujours de nouvelles sensations pour une nuit parfaite, comme nouvellement celle-ci !

J L

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