The Damned, Club Dunois, dimanche 1 er octobre 2000
Taxi au bord des quais de la Seine, à un feu rouge, je vois et interpelle amicalement Mahut
le magique percussionniste
de Bernard Lavilliers, il nous sourit, tchao, tchao...
On arrive au club Dunois : petite salle qui accueillera 150 personnes !? De l'Elysée Montmartre,
les Damned ont du,
par manque de location de places, se rabattrent sur ce centre de loisirs. Il surgit de la porte
hilare The Captain Sensible
(guitare) et Dave Vanian (chant) caustique : "Je ne reviens pas, non !"...
Oh oui ils sont revenus accompagnés d'un groupe efficace : une bassiste déguisée en diablesse,
un claviériste hippie et un jeune batteur punk . Punk not dead : ils font défiler les titres :
"New Rose", "Love Song", "Smash it up", "I just cant'
be happy today" sont impeccables... Pogo de folie. Puis psychédélisme oblige, de l'album
culte "Black album", "Curtain Call" via Syd Barrett. Problème de son, Sensible massacre
son tube : "Captain so what..." sur un jazz acoustique délirant !
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Le groupe repart à toute blinde : "Love song", "Dr Jekill and Mr Hyde", "Democracy".
Ce bordel est magnifiquement rock. Un jeune monte sur scène et chante au micro.
Royal, Sir Vanian lui dit : "Merci Pavarotti ", quel bel hommage !
Sans oublier leur fameuse
reprise : "Eloïse" mélodique à souhait, et au final : "Neat, neat, neat" à fond la caisse via
London 1977...
Le batteur propulse la batterie devant lui, tout vole en l'air, il saute dessus... Rideau...
On se retrouve dans les loges avec une dizaine de fans, Captain Sensible s'esclaffe,
Dave Vanian fait le pitre, se cache dans un frigo... Ils sont sympathiques, signent des autographes,
discutent avec nous, et hallucinent quand on leur dit que nous sommes venus de Nice...
Belle soirée punk in Paris 2000 !
J L
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